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Podcast. Les scènes de rue des faubourgs défavorisés de Chicago et de New-York, les visages d’enfants et les auto-portraits pris par cette nounou américaine aux origines françaises du côté de sa mère (native des Hautes-Alpes) ont été découvertes un peu par hasard. “Les archives de Vivian Maier étaient conservées dans un box dont elle ne payait plus les loyers. Elles ont été mises aux enchères en 2007 et acquises par un jeune homme, John Maloof, qui était en recherche iconographique” explique le responsable du Musée des Beaux-Arts de Quimper, Guillaume Ambroise.
Dans cet entretien audio de trente minutes, sa collègue Sophie Kervran du Musée de Pont-Aven (qui expose principalement des auto-portraits) soutient le côté humaniste de Vivian Maier. “Du fait de son origine franco-américaine, elle est entre la photographie humaniste d’un Robert Doisneau avec le regard très bienveillant, empathique avec les gens, et la street-photography américaine d’un Robert Frank ou d’une Diane Arbus. Cette gouvernante qui n’a pas connu le talent de son vivant est aujourd’hui l’une des grandes photographes du XXè siècle.”
Le travail de Vivian Maier en noir et blanc (au Rolleiflex) et en couleur (au Leica) est montré jusqu’au 29 mai 2022.
© Christophe Pluchon, radio RCF Finistère