Portrait. Aïcha Dupoy de Guitard : ses images subliment l’eau et les arbres

Podcast. La photographe Aïcha Dupoy de Guitard signe avec Gilles Baudry, frère de l’abbaye de Landévennec et grand poète, le livre “Eaux Intérieures”. Dans cet ouvrage à quatre mains, ils célèbrent à travers les jeux d’ombres des feuilles et les variations de teintes au fil des heures, le va-et-vient et parfois l’immobilité de cet élément essentiel à la vie dans la nature. Aïcha Dupoy de Guitard nous a donné rendez-vous dans l’anse du Loc’h, un lieu inspirant pour se reconnecter, avec la forêt toute proche…

“Mes motivations de vivre à Landévennec sont les mêmes que les moines à l’époque, explique-t-elle au micro de la radio RCF Finistère. C’est d’être à l’écart du monde et en même temps au milieu du monde. Je voulais être proche de la forêt, de la mer et surtout du silence. J’ai besoin de cette nature pour exister. La peinture, la photographie et la poésie, ça vient dans un second temps”. Aïcha Dupoy de Guitard n’immortalise pas la forêt au hasard. “Quand je prend une photo, c’est après avoir ressenti une grande émotion qui vient d’un émerveillement. Tout est dans le cadrage, il peut s’agir d’une feuille de fougère qui trempe dans la rivière, ou un grand paysage avec des contrastes”. Le fil conducteur de ses images, c’est la lumière. “C’est elle qui révèle l’invisible. Je compose mes photos comme des tableaux, car je ne suis pas une photographe professionnelle”.

© Christophe Pluchon, radio RCF Finistère

La photographe Aïcha Dupoy de Guitard à Landévennec
Aïcha Dupoy de Guitard présente son livre de photographies “Eaux intérieures” à Landévennec © Crédit Photo : Christophe Pluchon

Christophe Pluchon

Journaliste radio sur RCF Finistère (ex Radio Rivages) et RCF Bretagne, collaborateur pour le réseau de femmes entrepreneuses "Femmes de Bretagne" et pour le magazine "Pages de Bretagne" de l'Établissement Public de Coopération Culturelle "Livre et Lecture en Bretagne". J'adore la radio et surtout le reportage, je lis des ebooks et je réécoute les vinyles de mon adolescence.

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